dissabte, 9 de maig del 2009

La Vache qui lit // La Vaca que lee - nº1



Un día vi una exposición de vacas en una tienda de la ciudad de León, obras de un ceramista local -y accidental según las propias palabras del artista - y ésta, la Vaca que lee, me encantó... fue incluso una cosa más fuerte la que pasó: de cierta manera y por algún motivo me reconocí. A veces pienso (y es un pensamiento recurrente) que quizás haya sido una vaca en una anterior etapa de mi recorrido o en fín... Que tienen la mirada bovina ? pues, es cierto, y esto cuando no les pasa como a una, catalana, "La vaca cega"! Que son poco ligeras ? pues se forma un equilibrio con "La insoportable levedad del ser" ! Que tienen poca vida interior ? pues yo sé de unas "Memorias de una vaca"... Personalmente, las encuentro pacíficas (quienes las buscan acaban encontrándolas pero para que se enfaden hay que insistir, o no ?!), porque eso de la mala leche, qué haríamos sin la leche de la vacas ? quién no ha crecido a base de leche de vaca ? Están bien aferradas a la tierra, es cierto que no les va ni el agua ni el aire, pues simpatizo, también soy un ser de tierra, ni nadar ni volar: caminar... y eso sí, leer !!! Y es cómo la Vaca que lee llegó a mi casa, a las entanterías de mi biblioteca, me la compré, hace mucho tiempo. Al principio le daban migrañas y pensé que podía ser la vista, efectivamente, se solucionó el problema con unas elegantes gafas que le ideó una persona atenta. Me la vendieron con el "Certificado de autenticidad" y me gustaría acordarme ahora del nombre del artista pues sólo se ve su firma, no su nombre, lo siento:


Un jour, dans une vitrine de la ville de León, j'ai vu une exposition de vaches, oeuvres d'un potier-céramiste local - et, au dire de l'artiste lui-même, accidentel - et cette vache-là, la Vache qui lit, m'a tout de suite fait tilt, j'ai adoré, plus fort même, d'une certaine façon et pour une raison ou pour une autre, je me suis reconnue. Parfois, je pense (et c'est une pensée récurrente) que j'ai peut-être été une vache dans une étape antérieure de ma vie... enfin... Elles ont un regard bovin ? bah, ça, c'est inévitable ! Elles ne sont pas très légères? ça fait un équilibre, non, avec "L'insoutenable légèreté de l'être" ! Elles ont une vie intérieure nulle? n'avez-vous donc pas lu les "Mémoires d'une vache basque" !! Personnellement, les vaches, je les trouve pacifiques (qui les cherche les trouve mais il faut y mettre le paquet ! Les Anglais, pour dire "doux comme un agneau" disent bien "gentle as a cow", alors ...), puis cette manie de dire que les gens sont vaches quand ils ne sont pas sympas, faudrait revoir ça ! S'il y a pour les humains un animal nourricier au possible, c'est tout de même la vache ! On dit aussi qu'elles sont tellement terre à terre... c'est vrai, ni l'eau, ni les airs mais le plancher des... vaches, justement... Moi, c'est pareil: nager? voler? non merci: marcher !!! et lire !!! Et c'est comme ça que La Vache qui lit a atterri chez moi, sur les étagères de la bibliothèque. Je me la suis achetée il y a de ça pas mal de temps. Au début elle souffrait souvent de migraines et j'ai pensé que c'était peut-être les yeux et... effectivement, une jolie paire de lunettes conçues spécialement pour elle par une personne compréhensive et... le tour fut joué ! On me l'a vendue avec son "Acte de naissance" mais s'il y a la signature de l'artiste, il n'y a pas son nom... et je ne m'en rappelle plus, désolée !



Oeuvres citées:
1- La vaca cega, poème de Joan Maragall, 1895
2- Behi euskaldun baten memoriak. Memorias de una vaca. Mémoires d'une vache basque, roman juvénil de Bernardo Atxaga - 1991
3- L'insoutenable légèreté de l'être, La insoportable levedad del ser, roman de Milan Kundera, 1982

* sur les photos: La Poésie, une anthologie illustrée, Ed. L'Aventurine, Paris, 1996

Hasta luego, Muuuuh -riel

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