dimecres, 17 d’octubre del 2012

Un graffiti força positiu

Avui he tornat a veure aquest graffiti, 
a 2 mn de casa meva, 
fa uns mesos que hi és,
sempre em fa somriure,
és de bona pasta, tendre i força positiu. 

Portava la càmera i l'he fotografiat: 


Fins la propera, Muriel

dilluns, 8 d’octubre del 2012

Primeras castañas y veranillo de San Miguel

Ayer comí mis primeras castañas del año, un golpe de palo entre las ramas del castaño -perdón árbol y gracias de antemano-, unos cuantos "erizos" cayeron al suelo y... qué buenas, las castañas así, recién sacadas de su envoltorio, crudas, lechosas, qué gusto ! Es como más me gustan !

Sant Llorenç del Munt- oct'12- Muriel

Sant Llorenç del Munt- oct'12- Muriel

Sant Llorenç del Munt- oct'12- Muriel

Un principio de otoño muy bonito... un delicioso "estiuet de la Sant Miquel"... 
Y de la San Miguel (29 de sept.) a la San Martín (11 de nov.) - tal vez nos espere otro veranillo !- iremos haciendo camino !

Hasta la próxima ! Muriel

dissabte, 6 d’octubre del 2012

La mer... toujours tu chériras la mer...

Une photo prise entre Banyuls et Cerbère, sur la Côte Vermeille, un très beau moment d'horizon, d'ivresse... et ce poème de Charles Baudelaire du loin des années de lycée, (en classe de 1ère ?), Homme libre, toujours tu chériras la mer... 
C'est un très beau début d'automne en Méditerranée... Alors, à la bonne vôtre et belle "saison du tard" comme disent les Catalans, la Tardor...


Balade en Côte Vermeille- fin sept. '12- Muriel


L’homme et la mer

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !

Charles Baudelaire

À la prochaine, Muriel