dimarts, 20 d’agost del 2013

Éloge de la fuite, Henri Laborit

Étant plongée dans une époque intensive de rangement (de préférence par le vide... mais pas pour tout !), je retombe, entre autres choses, sur des notes de lecture et des passages de livres, recopiés à la main. Au hasard des redécouvertes, je m'attarde un peu et relis et repense... Hier, j'ai donc relu L'Éloge de la fuite, d'Henri Laborit*. C'est un texte que j'ai souvent en tête, très:

Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier: la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l'arrière avec un minimum de toile, - là, en réalité, je n'y comprends rien, la voile, c'est pas ma tasse de thé, ça ne fait rien, c'est beau- . La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l'horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu'ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime -  là oui, je comprends tout, et avec des frissons de plaisir-. Vous connaissez sans doute un voilier nommé "Désir". 

Voilà, j'adore ce texte... 

Elogio de la huida : el texto en castellano, imágenes de la película Mi tío de América de Alain Resnais (el texto de Laborit se recita e ilustra a modo de introducción de la peli).

En ce moment, je fuirais bien, mais ce n'est absolument pas viable, bientôt mais pas encore... Là, il s'agirait plutôt pour moi d'un Éloge de... la carapace... en guise de voilier, une tortue et pour ce qui est des rivages inconnus... l'intérieur de la carapace... on pourrait faire mieux... enfin, une tortue nommée... nommée comment ? Patience ? Résistance ? Je vais y réfléchir... 


* Henri Laborit (1914-1995), biologiste, médecin,  éthologue, psychologue et philosophe français. En 1980, il devient connu du grand public grâce au film d’Alain Resnais, Mon oncle d’Amérique où sont mises en scène des observations de Laborit sur le comportement des rats et leur transposition chez les êtres humains. 

Voilà, à bientôt, Muriel

http://books-carabistouilles.blogspot.com/2013/08/eloge-de-la-fuite-henri-laborit.html

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